Perdre du poids en soignant ses bactéries

Nous savons tous que pour perdre du poids ou ne pas en prendre de trop, il faudrait entre autre manger sainement et s’activer physiquement. On sait aussi que nous ne sommes pas tous égaux face à l’accumulation de graisses. Certains vont se goinfrer et ne pas prendre un gramme, et d’autres vont voir la balance explosée au moindre écart.

 

Pourquoi ?

Savez-vous, que nous avons en nous, un « organe » insoupçonné et encore peu connu, dont il faut prendre soin, comme de la prunelle de ses yeux. Cet « organe » est constitué de micro-organismes, dont de nombreuses bactéries, indispensables à notre santé, notre bien-être général et même le maintien d’un poids de forme.

J’ai décidé de vous parler de cet « organe » et de vous alerter sur la manière dont nous le traitons.

Ce que vous allez découvrir dans cet article :

  • Comment j’ai fait le lien entre ma prise de poids et mes bactéries ?
  • Qu’est ce que le microbiome ?
  • Qu’il est un élément clé de notre santé. Encore méconnu par beaucoup, nous ne pouvons plus l’ignorer.
  • Comment nous le malmenons à cause de nos vies modernes ?
  • Son déséquilibre a de graves conséquences sur notre santé, dont la prise de poids.
  • Comment il est possible de le préserver ou de le rééquilibrer naturellement ?
  • Qu’est ce qu’un FODMAP ?

 

Mon histoire : prise d’antibiotique et … de poids

En juillet 2016, j’ai été forcée de prendre des antibiotiques (à mon grand désespoir !) à cause d’un phlegmon ou abcès amygdalien. Je suis restée bloquée au lit, malade comme un chien, pendant 3 jours. Pendant ma convalescence, j’ai légèrement maigri car je n’arrivais plus du tout à m’alimenter à cause de la douleur provoquée par une amygdale disproportionnée. Bref, j’avais les boules !

Puis, j’ai rapidement repris mon poids et… même plus, + 3 kg. Les kilos se sont particulièrement accumulés au niveau du ventre. Un bourrelet de graisse abdominale en plus !! Pffff !

A cette période, j’étais extrêmement stressée à cause d’une situation professionnelle très compliquée et anxiogène. J’ai donc, dans un premier temps, incriminé le stress au boulot que je subissais depuis de nombreux mois. Découvrez ici les effets du stress sur la santé et comment lutter contre ce terrible fléau.

Après réflexion, je me souvenais que notre flore intestinale peut aussi influencer notre poids. J’avais en effet lu de nombreux articles associant le microbiote intestinale avec le surpoids et l’obésité. Les antibiotiques sont d’ailleurs utilisés pour augmenter la prise de poids chez les animaux destinés au commerce.

Comment expliquer que de plus en plus de personnes sont en surpoids. La malbouffe et le manque d’activité physique ne sont pas les seules responsables !

Et si cette prise d’antibiotique avait perturbé mon microbiome pardi !? J’en étais persuadée et j’allais lancer des investigations ! Je vous propose de me suivre dans mes recherches et comment j’ai résolue cette énigme.

 

Pour commencer, mais au fait, le microbiome, c’est quoi exactement ?

 

Nous sommes humains et… bactéries

Notre corps est constitué de 100 000 milliards de cellules humaines. Mais savez-vous qu’il héberge également un grand nombre de microorganismes comme des bactéries, des virus ou encore des champignons et même des protozoaires (petits organismes constitués d’une seule cellule) ?

De nombreuses publications scientifiques prétendent que notre corps contiendrait 10 fois plus de bactéries que de cellules humaines, soit un rapport de 10/1. Une étude plus récente montre cependant que ce rapport ne serait que de 1/1, c’est-à-dire que nous serions composés d’autant de cellules humaines que bactériennes. Les chercheurs s’étaient  un peu emballés.

 

Cette importante communauté est appelée le « microbiome ». Ces bactéries (et autres microorganismes) se trouvent dans quasiment toutes les parties de notre corps, mais c’est au niveau de notre système digestif qu’elles sont les plus présentes, aussi plus connue sous le nom de microbiote ou flore intestinale.

 

On en trouve également au niveau de la peau. Nous en avons particulièrement dans les zones humides, comme les aisselles ou les pieds, où elles sont responsables des odeurs corporelles. En fait, les bactéries consomment certaines molécules non odorantes que nous sécrétons dans notre transpiration. Elles les transforment alors en composés à forte odeur, responsables de nos émanations nauséabondes !

Notre bouche est aussi colonisée par de nombreuses bactéries dont certaines sont responsables de la formation des caries ou de parodontites (déchaussement des dents)… et de la mauvaise haleine !

On trouve aussi des bactéries dans nos yeux, l’appareil urogénital, les poumons, le nez et même le placenta et le lait maternel… Bref, nous sommes littéralement colonisés !

 

Des bactéries et des hommes

Quoi ? des bactéries partout ? Dans et sur mon corps ?…

Pas de panique et n’allez surtout vous jeter dans un bain de désinfectant !

 

Rassurez-vous, la majorité des bactéries que nous hébergeons sont sans danger, et bien au contraire, elles ne nous veulent que du bien. Elles sont, en effet, pour la grande majorité, essentielles à notre santé.

Déjà, il faut savoir que comme pour notre patrimoine génétique, nous avons tous un microbiome unique, un peu comme nos empreintes digitales. Néanmoins, on retrouve souvent les mêmes grandes familles de bactéries.

La science s’intéresse depuis de nombreuses années à comprendre les fonctions de notre microbiome. C’est au niveau de l’intestin qu’il est le plus étudié. On lui connaît des dizaines de fonctions.

  • Il aide à la maturation et booste notre système immunitaire
  • Il nous protège du surpoids et de l’obésité

  • Il limite la prolifération des mauvaises bactéries ou pathogènes et empêche l’intrusion d’agents infectieux. Les bonnes bactéries produisent des agents anti-microbiens qui inhibent les mauvaises.
  • Il aide à notre digestion. Il contribue à la conversion des aliments en nutriments et en énergie.
  • Il permet la synthèse de vitamines et d’acides aminés
  • Il affecte notre état d’esprit et notre humeur. Les bactéries intestinales produisent en effet des substances actives sur notre cerveau.
  • Il dégrade certains médicaments
  • Il assure la santé de nos os
  • Il impacte la longévité
  • Il renforce l’imperméabilité des épithéliums, comme l’intestin et même la peau

 

Mais d’où viennent tous ces microorganismes

Dans le ventre de la mère, le tube digestif du fœtus est complètement stérile. C’est en effet, lors de notre naissance que nous héritons de nombreuses bactéries et autres microorganismes. C’est du moins, le cas pour les enfants nés par voie naturelle. Nous les récupérons au niveau de la flore vaginale de maman. Il est donc important que maman possède une bonne flore pour que bébé bénéficie d’un bon microbiome. Les enfants, nés malheureusement par césarienne, ne profitent quasiment pas des bonnes bactéries de maman au moment de la naissance.

Suite à la naissance, la poursuite de l’acquisition du microbiome va se faire grâce au lait maternel. Celui-ci contient un microbiome diversifié dont bénéficie le bébé allaité. L’environnement nous apporte aussi beaucoup de bactéries, mais il ne s’agit pas toujours de bonnes bactéries.

Il faut rappeler ici que le lait maternel est l’aliment idéal pour le nourrisson.

 

Les facteurs qui modifient notre microbiome.

Un déséquilibre même subtil de notre microbiome peut avoir de réelles incidences sur notre santé. Ce que j’entends par déséquilibre, c’est la modification de sa composition. Par exemple, il peut correspondre au développement de mauvaises bactéries ou champignons pathogènes au profit des bonnes.

De très nombreux facteurs peuvent le modifier ou le perturber comme :

  • La grossesse

Le microbiome change particulièrement au cours du troisième trimestre. Il favoriserait la prise de poids chez la maman, essentielle à la fabrication de bébé mais aussi à la production du lait maternel, car ça demande beaucoup d’énergie !

 

  • La naissance et l’alimentation de bébé.

Comme vu plus haut, nés par voie naturelle, nous héritons d’une part de notre microbiome lors de l’expulsion, comme des Lactobacillus ou Bifidobactérium. De plus, les bébés allaités bénéficient des bactéries présentes dans le lait de maman.

Les bébés nés par césarienne n’ont pas cette chance et ne profitent pas ou peu du microbiome de maman. Ces bébés sont de ce fait plus susceptibles de développer différents types de maladies dont l’obésité ou des allergies.

  • L’âge

Notre microbiome varie avec l’âge. Il a aussi été observé qu’il pouvait influencer notre vieillissement.

  • Notre environnement

La pollution, les pesticides, les métaux lourds affectent notre microbiome. La fumée de cigarette, par exemple, perturbe le microbiome oral mais aussi intestinal. La prise de poids observée suite à l’arrêt de la cigarette, serait d’ailleurs du, à un changement du microbiome intestinal chez les anciens fumeurs.

 

  • La prise d’antibiotiques ou autres médicaments

Les antibiotiques ne ciblent pas exclusivement les mauvaises bactéries ou agents pathogènes. Ils vont de ce fait également tuer nos bonnes bactéries. Après la prise d’antibiotiques, il faudra plusieurs semaines à plusieurs mois pour rétablir un équilibre du microbiome.

Yann, mon mari, a de sérieux problèmes gastriques, suite à la prise d’un anti-fongique par voie orale, tout ça pour soigner une mycose… à l’ongle du petit orteil ! Était-ce vraiment nécessaire de prescrire ce genre de traitement par voie orale, alors qu’un traitement local aurait suffi ?

  • Notre régime alimentaire

– Les conservateurs contenus dans beaucoup de produits transformés servent à prolonger la durée de vie des produits en empêchant le développement de microorganismes, dont les bactéries. Une fois ingérés, ils vont forcément affecter nos propres bactéries.

– L’alcool ou encore l’eau de javel contenue dans l’eau que nous buvons, peuvent aussi influencer négativement le microbiome.

– Un régime trop riche en sucre, en acides gras de type oméga-6 ou saturés et au contraire, appauvrit en oméga-3 perturbe notre microbiome.

 

  • Les régimes à répétition

Les tentatives de pertes de poids par des régimes répétés impacte le microbiome qui est en partie responsable de l’effet yo-yo. Découvrez ici un la vérité sur ce phénomène tant redouté suite à un régime.

  • Les cosmétiques et l’hygiène

Au niveau de notre peau, le microbiome est essentiel à l’équilibre cutané. Ainsi, l’utilisation de cosmétiques contenant trop de conservateurs ou un nettoyage excessif peuvent altérer cette balance.

Les bains de bouche antiseptiques, même s’ils réduisent les bactéries impliquées dans certains problèmes buccaux, dégomment aussi les bonnes.

 

 

  • Notre rythme circadien

Il définit l’alternance entre la veille, c’est-à-dire la période de la journée pendant laquelle nous sommes éveillés et le sommeil.

Avec nos vies modernes, ce rythme ne suit plus du tout notre cycle naturel. La télé, les écrans d’ordinateur, nos smartphones, que nous regardons ou utilisons tard le soir, réduisent la production de l’hormone du sommeil, la mélatonine. De plus, on sait maintenant que le manque de sommeil peut effectivement induire une prise de poids.

 

  • Des infections

L’infection par des germes pathogènes, de plus en plus résistants, peut rompre l’équilibre du microbiome.

 

Les conséquences du déséquilibre de notre microbiome

Voyons les différents troubles associés à une dysbiose, c’est à dire à un déséquilibre du microbiome intestinal. De manière générale, le microbiome peut influencer le développement de nombreuses pathologies, comme :

  • la prise de poids, dont l’effet yo-yo
  • l’obésité, en autre via la production d’acides gras à chaînes courtes, comme l’acétate. Une étude récente montre que des personnes ayant un microbiome diversifié dans leur selles, ont moins de graisse viscérale. La graisse viscérale se trouve dans notre ventre, où elle entoure les organes. Elle est associée au développement de plusieurs maladies (diabète, maladies cardio-vasculaires).

 

  • le diabète
  • les maladies cardio-vasculaires
  • la maladie d’Alzheimer
  • le syndrome du côlon irritable
  • certaines maladies auto-immunes
  • les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique)
  • des allergies. Comme l’asthme ou l’eczéma. Une naissance par voie naturelle, l’allaitement maternel et avoir un chien, protègent les enfants contre le développement de ces maladies.
  • les infections à Clostridium difficile, un dangereux pathogène très résistant et responsable de graves diarrhées
  • certaines maladies de peau (acné, psoriasis, eczéma…)
  • l’anxiété et à la dépression (observée parfois après la prise d’antibiotique)
  • des troubles comportementaux et l’autisme
  • développement de bactéries et de champignons opportunistes et pathogènes, comme Candida albicans
  • développement de cancers

Bon, à la vue de toutes ces maladies, on se dit qu’il est sérieusement temps de prendre soin de son microbiome et d’arrêter le massacre du à nos « vies modernes » !

Voici plusieurs manières de préserver ou d’essayer de rétablir un microbiome sain si celui-ci est déjà bien affecté.

 

La « greffe fécale » pour soigner un microbiome malade

L’équilibre de notre microbiome est d’autant plus précieux, qu’il est difficile à rétablir une fois perdu. On pourrait penser qu’une fois déséquilibré, il suffirait d’apporter un complément de bactéries disparues. Mais c’est bien plus compliqué que ça. Le microbiome reste encore très mystérieux. Même si les avancées sont énormes, il y a encore beaucoup à faire pour le comprendre et plus encore pour réussir à le restituer artificiellement.

Il serait composé de plus de 1000 espèces de bactéries différentes avec une composition, comme je le disais plus haut, unique chez chacun d’entre nous. Donc, à priori il n’y aurait pas un seul microbiome idéal, mais certainement plusieurs. De plus, certaines bactéries sont très difficiles à cultiver. En effet, la plupart des bactéries intestinales sont dites « anaérobies strictes », c’est-à-dire, qu’elles meurent en présence d’oxygène.

Actuellement, les greffes fécales (pas besoin de dessin), d’une personne saine à une personne malade sont utilisées pour soigner de graves infections intestinales récidivantes comme celle à Clostridium difficile (il porte bien son nom, car il est très difficile à traiter du fait de sa résistance et peut être mortel !). Dans l’avenir, ce type de greffe pourrait être étendue à d’autres types de pathologies, comme les maladies auto-immunes. Préparez-vous !

 

Booster naturellement son microbiome pour perdre du poids

Vous trouverez en cliquant ici le guide « Comment booster naturellement votre microbiome ? ».

Un microbiome perturbé peut générer de nombreuses maladies. Les médicaments utilisés pour soigner ces pathologies peuvent accentuer ce déséquilibre. Alors, un véritable cercle vicieux s’installe. Et on reprend des médicaments… et notre microbiome souffre encore plus… et c’est l’histoire sans fin ! La prise de poids et/ou d’autres troubles s’installent.

Rétablir le microbiome peut avoir de nombreux bénéfices et est essentiel à notre santé. Il va par exemple, nous aider à maintenir notre poids ou aider à perdre les kilos en trop. Il peut même influencer notre humeur, l’état de notre peau et j’en passe…

Si vous avez des gens durs à vivre autours de vous (ou des cons !), peut-être souffrent-ils d’un déséquilibre de leur microbiome… Même la bêtise et la connerie humaines ont des explications scientifiques. Bref, si quelqu’un vous ennuie, proposez lui gentiment de lire cet article afin de booster naturellement son microbiome.

 

Il existe des solutions naturelles pour rééquilibrer son microbiome et éviter de se faire greffer le caca de son voisin en bonne santé !

 

  • Manger des produits frais, qui ne contiennent ni conservateurs, ni additifs.

S’ils sont bio, c’est encore mieux, pour ne pas consommer de pesticides. Ça sous entend qu’il va falloir cuisiner ! Pour manger frais et sainement, je vous recommande le blog Manger Vivant, d’Alexande Lahouel, qui a réussi à perdre plus de 25 Kg grâce à une alimentation saine. Je pense qu’Alexandre doit avoir un superbe microbiome.

 

  • Rééquilibrer son apport en oméga-6 et omega-3

Les régimes occidentaux nous apportent beaucoup trop d’oméga-6 et pas suffisamment d’oméga-3. Nos ancêtres consommaient quasiment autant d’oméga-6 et 3. Aujourd’hui nous ingurgitons de 15 à 20 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3.

Pour connaître les aliments riches en oméga-3, cliquez ici et téléchargez le guide « Comment booster naturellement son microbiome ? ».

 

  • Réduire ou même supprimer les produits transformés

Vous éviterez ainsi les conservateurs qui tuent les bactéries sans faire de distinctions entre les bonnes et… les mauvaises.

 

  • Arrêter le sucre qui favorise la prolifération de levures comme Candida albicans.

Manger de préférence des aliments à faible index glycémique. Découvrez ici les impacts du sucre sur notre santé, comment il provoque une véritable addiction et comment réduire sa consommation.

Pour connaître l’index glycémique de plus de 100 aliments que nous consommons tous les jours, cliquez ici.

 

  • Privilégier des produits fermentés

Ils sont riches en bactéries vivantes, de type probiotiques, comme le kombucha (un thé fermenté), le kimchi (un plat coréen de chou fermenté), le kefir (un lait fermenté), le yogourt (le lassi indien), le miso, le natto, le tempeh (différents types de sojas fermentés).

Cliquez ici pour télécharger le guide gratuit, « Comment booster naturellement son microbiome ? » où vous trouverez une liste de produits fermentés qui contiennent des probiotiques.

 

  • Penser aux aliments qui contiennent des prébiotiques

Ce sont des fibres végétales qui servent à nourrir les bonnes bactéries, comme les probiotiques. Il s’agit de fructo-oligosaccharides (FOS) et galacto-oligosaccharides (GOS). On en trouve dans les artichauts, l’ail, les poireaux, les oignons, les grains entiers, les racines de chicorée et de pissenlit, le lait maternel, pour n’en citer que quelques-uns.

La liste des prébiotiques se trouvent dans le guide gratuit « Comment booster naturellement son microbiome ? » que vous pouvez télécharger gratuitement en cliquant ici.

 

  • Consommer des probiotiques et prébiotiques simultanément

Les probiotiques, les lactobacillus ou Bifidobacterium, sont des bactéries vivantes que l’on trouve dans de nombreux produits fermentés ou en compléments alimentaires. La consommation de certains probiotiques peut aider à rétablir une flore suite à la prise d’antibiotiques. Ils ont besoin de prébiotiques pour bien s’implanter dans notre système digestif, d’où l’intérêt de les associer.

 

  • Consommer des aliments riches en fibres

Leur fermentation par les bactéries du microbiome, produit du butyrate, un acide gras à courte chaîne, qui a de nombreux effets protecteurs. Il protège par exemple contre le développement de plusieurs pathologies, comme les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson), ou même l’autisme ou autre désordre psychologique.

  • Attention aux aliments qui contiennent des antibiotiques

Comme certains animaux ou saumon d’élevage. Privilégiez le saumon sauvage. Personnellement, je ne consomme plus de saumon d’élevage norvégien.

 

  • Ne pas abuser des cosmétiques ou avoir une hygiène excessive

Éviter tout ce qui est antimicrobien ou antiseptique. Se salir les mains en jardinant est même très bénéfique à notre système immunitaire.

  • Se détendre, se relaxer, bien dormir

Respecter au mieux notre rythme circadien, c’est-à-dire réduire les écrans tard le soir.

 

  • Bouger et faire du sport

  • Ne pas fumer

  • Éviter l’alcool

  • Éviter la césarienne de convenance

  • Allaiter bébé

  • Avoir un animal de compagnie !

 

Inconforts digestifs et FODMAPs

Notre microbiome intestinal est en partie responsable de nombreux problèmes digestifs. Par exemple, si vous avez tendance à avoir des ballonnements et autres inconforts, peut-être êtes-vous sensibles aux FODMAPs ?

 

FODMAP signifie Fermentable Oligo-, Di-, and Mono-saccharides, and Polyols, ou oligo, di et monosaccharides et polyols fermentescibles.

Il s’agit de glucides fermentescibles par la flore intestinale, comme par exemple le lactose contenu dans le lait. Ils sont particulièrement présents dans les légumineuses, mais aussi certains fruits et légumes. La fermentation de ces glucides par la flore intestinale libère des gaz et provoque le gonflement du ventre. Vous vous sentez ballonné, avec des douleurs intestinales, flatulences et parfois alternance entre constipation et diarrhées.

Une alimentation sans FODMAP peut vous aider et est très efficace pour supprimer ces symptômes digestifs. Ce régime a même démontré son efficacité pour soulager le syndrome du colon irritable et peut aider à avoir un ventre plat.

Il ne faut cependant pas les supprimer indéfiniment, car ils sont essentiels à la santé.

Pour découvrir les aliments qui ne contiennent pas ou peu de FODMAP, cliquez ici et téléchargez le guide « Comment booster naturellement son microbiome ? ».

 

Pour finir !

Partagez massivement cet article. Tout le monde doit prendre conscience de l’existence du microbiome, de son importance et de la manière de le protéger. Le préserver ou le rétablir est la base de notre santé à tous les niveaux aussi bien physique que mental.

Les chercheurs vont être occupés encore un moment sur la thématique du « microbiome ».

Nombre d’entre eux se sont regroupés autour du « Human Microbiome Project » lancé par les prestigieux instituts américains de la santé (National Institutes of Health).

Je vous tiendrais bien sûr au courant des avancées significatives en matière de « santé et bien-être » dans ce domaine, et bien sur des manières les plus efficaces pour continuer à prendre soin de notre microbiome et de nous protéger du surpoids et nombreuses autres pathologies.

 

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